Maria Apalaki, Lovepreet Lovepreet, Ali Khalaf
- Pitteurs
A : Je ne suis pas d’accord avec l’avortement volontaire, c’est tuer une vie, même si c’est un fœtus.
M : Moi je ne suis pas d’accord avec toi !
A : Pourquoi ?
M : Parce qu’un enfant est une grande responsabilité, que tout le monde ne peut pas assumer.
A : Je dis qu’un enfant apporte le bonheur et change la vie en mieux.
M : Oui, il peut changer la vie en mieux, mais il y a des situations différentes, et je pense que c’est un bon choix d’avorter dans le cas où la fille a été violée, ou qu’elle est trop jeune, ou qu’elle a des problèmes familiaux, personnels ou économiques. Il vaut mieux se faire avorter que de faire passer l’enfant par des choses dures ou lourdes, qui le feront souffrir.
A : Le bébé est un signe de Dieu !
M : C’est ce que ta religion dit, mais beaucoup de gens n’y croient pas.
A : Mais il existe beaucoup de femmes qui veulent des enfants et ne peuvent pas en avoir, donc c’est triste que certaines femmes choisissent d’avorter !
M : D’accord c’est triste mais est-ce que ça vaut la peine qu’une femme passe par toute cette période de neuf mois, et par un accouchement, pour un bébé qu’elle ne veut pas ?
Noemy Cailloux
- Pitteurs, 5Ea
- 14/06/2022
N : Je suis complètement d’accord avec M je trouve cela bien qu’on ait le choix de pouvoir avorter dans certains cas.
A : Mais tu est folle ?! C’est contre-nature d’avorter
M : C’est toi qui est folle : tu fais passer ton avis avant le bien de ton enfant. Tu es égoïste, tu ne penses qu’à toi et à ton bien être avant de penser à la future vie de ton futur enfant.
N : Tu ne te rends pas compte, si ton enfant il est atteint d’une maladie grave, qu’il ne peut ni marcher ni manger ni rien, tu penses que ça sera une bonne vie pour toi et ton enfant ?
A : Si mon enfant il a une maladie je m’en occuperai. Je l’ai voulu cet enfant, j’assume.
M : Si tu n’as pas les moyens financiers pour t’en occuper, tu ferras comment ? Les frais d’hôpitaux c’est étonnamment cher, tu sais ?
A : Je sais que c’est cher mais je ferais ce qu’il faut pour mon enfant.
N : Je trouve ça beau que tu dises que tu feras tout pour ton enfant mais même moi je ne serais pas capable de m’occuper d’un enfant handicapé.
Prolongements possibles :
Il faudrait qu'un des personnages signale qu'on est en train de changer tout à fait de discussion : on parlait d'IVG tant que M et A discutaient ensemble, et N a fait bifurquer la discussion vers l'IMG. Indiquer la différence entre les deux et établir les conditions auxquelles l'une ou l'autre est souhaitable (et doit donc pouvoir être choisie ou pas) est nécessaire ici. On voudrait savoir si A prônerait une interdiction de l'IVG et/ou de l'IMG pour tout le monde : ce que fait la loi, c'est permettre d'y avoir recours, pas forcer les gens à le faire. Faudrait-il vraiment, selon A, qu'aucune femme ne puisse le faire même si elle le souhaite ? Et si oui, qu'il se justifie là-dessus.