Femme enceinte : – On peut tolérer l’avortement car ça permet à la femme de faire un choix pour son futur.
Représentant de différent culte religieux (Imam) : – Je ne suis pas d’accord car le fait de tolérer un avortement c’est comme tolérer la mort d’un bébé et en islam l’avortement et interdit.
Femme enceinte : – Oui, mais si la femme ne sent pas prête à avoir un enfant, elle aura le choix de pouvoirs avorter.
Imam : – Oui mais le fait de concevoir un enfant, c’est qu’on se sent prête à avoir un enfant, donc il n’y a pas d’excuse.
Femme enceinte : – Ok, d’accord, mais parfois ce n’est pas nous qui en avons décidé car soit on a été violée, soit on a été forcée…
Imam : – Oui, mais pour ce qui est d’avorter, la femme ne peut le faire, selon l’Islam, que vraiment s’il y a un gros souci, soit que la grossesse la met en danger ou met l’enfant en danger, soit qu’elle a été violée.
Femme enceinte : – Oui, d’accord, mais je ne vois pas pourquoi elle ne pourrait pas avorter si elle ne veut pas de l’enfant. Elle est en droit de le faire.
Imam : – Oui mais l’enfant dès son apparition dans le ventre respire déjà, et son cœur bat, donc la femme accepte de tuer un bébé qui vit déjà, donc la femme tue un être vivant.
Femme enceinte : – Non, car c’est moi qui respire pour le bébé. L’oxygène que le bébé obtient, c’est grâce à moi. Le fait de respirer c’est une personne qui est capable d’expirer et d’inspirer de l’air elle-même, mais le bébé n’en est pas capable, car c’est la maman qui respire et qui envoie de l’oxygène au bébé.
Imam : – Pour moi une personne vivante, c’est une personne dans le cœur. Oui la maman respire pour le bébé, oui, là, c’est la maman qui transmet l’oxygène au bébé. Mais du moment où le bébé a de l’oxygène dans le sang et le cœur qui bat, il vit, car c’est grâce à ça que le bébé se développe dans le ventre de la maman. Donc le bébé est vivant.
- Demet Kimberley
- Pitteurs, 6L
- 29/08/2022
Femme médecin : – Pensez-vous qu’il est judicieux de tuer une vie pour en sauver une autre ? Si cette femme n’a pas les moyens d’assurer la vie de cet enfant, alors dans ce cas nous aurons détruit 2 vies.
Imam : – La volonté d’une mère pour préserver son enfant de la famine sera assez grande pour qu’elle trouve les moyens de trouver de l’argent pour cela
Femme enceinte : – Lorsque que je suis tombée enceinte je ne savais pas encore que la personne avec qui je partageais mes nuits avait une maîtresse dans mon dos, lorsque je l’ai appris je lui ai aussitôt dit que j’étais enceinte à la suite de quoi il m’a répondu qu’il ne se voyait pas du tout fonder une famille avec moi. Il est pour moi inconcevable de garder dans mon ventre le fruit d’une trahison.
Imam : – Mais vous pouvez très bien trouver par la suite un père pour votre enfant.
Femme médecin : – Avant de trouver un père pour cet enfant cette femme doit d’abord ce reconstruire pour trouver à nouveau l’amour.
Imam : – Tous les hommes ne sont pas mauvais, mais cette femme peut très bien éduquer son enfant seule et travailler elle-même pour avoir le financement nécessaire.
Femme enceinte : – Mais pour travailler il faudrait que j’aie des proches pour garder l’enfant.
Femme médecin : – Bref. Là n’est pas la question, nous ne parlons pas de travail ni de financement. Nous parlons d’un choix qui, peu importe la raison, nous appartient à nous seules. Notre corps, notre choix. Si vous estimez que l’avortement est mauvais cela est votre point de vue et surtout votre choix mais n’essayez pas d’interdire à une personne de sauver sa propre vie car cela semble pour vous la mauvaise idée. Nous ne nous permettrons pas de juger vos principes dans votre religion alors faites de même avec celles qui ne la pratiquent pas ! Chacun sa vision des choses.
Prolongements possibles :
Un personnages pourrait venir discuter sur base de l'origine de cette conception de la vie (Aristote, les écrits sacrés de l'Islam...) et proposer d'autres façons de la décrire. Un personnage pourrait rediscuter la différence entre être violée et être forcée, et questionner cette exception à l'interdit de l'avortement volontaire