••• Peut-on imaginer un monde sans guerre ? •••

Petrouska : – Pour moi, c’est impossible d’imaginer un monde sans guerre, car il y a trop de conflits dans le monde. Qu’est-ce que tu en penses ?

Olga : – Pour moi, un monde sans guerres est tout à fait possible. Pourquoi penses-tu que c’est impossible ? 

Petrouska : – Car même en essayant de parler calmement il y aura toujours des désaccord entre les pays et le seul moyen de montrer leur pouvoir et leur puissance c’est de faire la « guerre » ou de rentrer dans de graves conflits. Et toi, pourquoi tu penses que c’est possible ? 

Olga : – Justement, déjà si quelqu’un est haut placé, « au pouvoir », il est normalement assez mature pour ne pas entrer en guerre. Je pense qu’ils sont assez intelligents pour juste en discuter et peut-être trouver une solution. Crois-tu que quand ils entrent en guerre ils pensent aux innocents ? Aux inconnus ? Aux familles ? 

Petrouska : – Pour moi, oui et non car il y a certaines personnes qui pensent aux habitants, qui pensent au peuple, comme Volodymyr Zelensky, et d’autre part on a Vladimir Poutine dont le seul but c’est d’être le tout puissant et d’avoir la plus grande force et armée. 

Olga : – C’est vrai que tu n’as pas tort là-dessus, mais je trouve ça petit de sa part d’attaquer l’Ukraine sachant qu’il a des origines de là-bas. Après, ils ont tous fait ça, regarde Hitler. Mais en général si t’es réellement intelligent, t’agis intelligemment. Pour moi, ils ne pensent absolument pas aux inconnus, ils protègent juste leur propre famille et puis ils commencent leur guerre. Je pense aussi qu’ils n’ont rien sur la conscience après, sinon ils ne le feraient jamais. 

Petrouska : – Justement, je pense que Poutine est sans cœur et que le fait d’avoir la mort de milliers de gens sur la conscience ne lui fait rien. Tant que ce qu’il veut est fait, le reste il s’en fout. D’ailleurs, dans la guerre qui se déroule pour le moment en Ukraine, Poutine, tout ce qu’il fait, c’est rester caché alors que Zelensky va sur le champ de bataille avec ses troupes. Je trouve ça bien de sa part. 

Olga : – C’est vrai, mais Zelensky n’a pas peur de mourir car il a déjà tout perdu alors que Poutine a peur de tout perdre et commence à être malade. 

Dilara : – Je suis d’accord avec Petrouchka, il m’est impossible d’imaginer un monde sans guerre car je m’attends à ce que l’ordre mondial continue ainsi.

Olga : – Qu’entendez-vous par ordre mondial ?

Dilara : – Les balances du monde sont équilibrées par la force de certains pays et la faiblesse de certains pays, et les guerres nous aident à déterminer notre propre position. C’est exactement ça que je veux dire

Olga : – Vous avez raison, mais si nous voulons penser que tout le monde est fort ou tout le monde est faible, alors les guerres continueront-elles, juste pour la démonstration de puissance ? Voyez-vous la guerre comme une solution logique ?

Dilara : – Non, bien sûr, je n’y vois pas de solution, mais sans cette inégalité de pouvoirs, gérer les gens et penser être ensemble n’est qu’un rêve.

Petrouska : – Le comportement de ceux qui sont déjà dans une certaine position et qui déclenchent une guerre uniquement pour les intérêts de leur propre pays, ignorant l’innocence et l’humanité des parties adverses, est absolument inacceptable.

Olga : – C’est une affirmation très vraie, mais je ne pense pas comprendre parfaitement le concept de pouvoir dont vous parlez. Après tout, un côté est fort et l’autre est à l’opposé, est-il juste de s’attendre à ce que les gens risquent leur vie pour l’avenir de leur pays à participer à des guerres pour changer cette situation ?

Dilara : – Le concept de pouvoir est complètement lié à l’ordre du monde, à la gestion des pays, et les citoyens doivent payer un certain prix pour que leur propre pays devienne meilleur parce que la terre de la patrie est l’endroit auquel les gens appartiennent, et les guerres sont les moments où l’unité et la solidarité sont le plus fournies, peu importe comment on les regarde dans l’histoire.

Olga : – Oui, certaines conditions semblent nécessaires à l’ordre d’un monde, d’un pays, mais ne peut-on obtenir cet ordre que des guerres ?

Dilara : – Celui qui a le pouvoir est celui qui détermine la condition, et nous voyons qu’il n’y a jamais d’autre moyen en se démarquant des guerres de l’époque, et nous en sommes témoins à chaque fois.

Prolongements possibles :

  • Ce dialogue glisse doucement vers la psychologie de comptoir. Il est temps qu'un personnage vienne rediriger tout ça vers de la philosophie. Par exemple, en réinterrogeant l'idée de Petrouska selon laquelle "il y aura toujours des désaccords entre les pays".
  • On peut aussi interroger l'alternative qui semble être posée entre guerre et discussion posée : est-ce vraiment soit l'un soit l'autre ou y a-t-il des intermédiaires possibles ?
  • Il serait nécessaire de questionner l'idée d'Olga selon laquelle l'intelligence s'oppose à la violence.
  • Et tant qu'à faire celle selon laquelle les dirigeants n'ont rien sur la conscience : ne peut-on donc faire le mal sciemment que si on est un peu fou (ici au sens où on manquerait de sensibilité) ?

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