Argumenter : Contre-argumenter

Lorsque quelqu’un.e vous porte un coup, vous ne restez pas là les bras ballants à rien faire. Vous réagissez. Eh bien quand quelqu’un.e vous lance un argument, vous devriez faire de même. Mais comment contre-argumenter ? 

Dans les sports de combat (et on a vu avec Schopenhauer que l’argumentation en est un), il y a quatre grandes possibilités : 

1) Les stratégies

Ces différents mouvements sont ceux qui restent dans le cadre du combat engagé. Il est toujours possible de sortir du cadre, mais on s’expose alors à des conséquences tout autre. On observe pourtant, dans les tentatives de contre-argumentation infructueuse, certains écueils qu’il est bon de connaître pour les éviter ou, à l’occasion, les appliquer – pour peu que leurs effets servent nos fins : 

2) Les fuites

Certaines réponses sont tout simplement des façons de quitter le terrain. De déserter la question. Soit en parlant d’autre chose, soit en disant des banalités, soit en commettant des maladresses inratables pour l’adversaire, soit en se taisant tout à fait. 

3) La cour de récré

Certaines réponses sont dignes de la maternelle, cette époque où dans la cour de récré on vivait nos premiers conflits, l’occasion de tester nos frêles armes dialectiques. Sans bien nous en rendre compte, parvenu·e·s à l’âge adulte, il nous arrive de reproduire ces proto-stratégies, au demeurant fort faibles (d’autant qu’on joue dans la cour des grands, maintenant), mais dont il est difficile de nous départir tout à fait :