Marc-Aurèle (121-180 ap. J. -C.), un philosophe stoïcien,
fut empereur de Rome durant 20 ans, de 161 à sa mort en 180.
Dans son livre Pensées pour moi-même, il commence par faire la liste des gens à qui il doit d’être devenu qui il est. Extraits :
Exemples de mon aïeul Vérus : Douceur de mœurs, patience inaltérable.
À mon grand-père, je dois […] d’avoir reçu, dans notre maison, les leçons de bons maîtres ; d'avoir appris que, pour de tels objets, il faut n’épargner aucune dépense.
Rusticus m'a fait comprendre que j'avais besoin de redresser, de cultiver mon caractère. Il m'a détourné des fausses voies où entraînent les sophistes. Il m’a dissuadé […] de déclamer de petites harangues qui ne visent qu'aux applaudissements, de chercher à ravir l’admiration des hommes par une ostentation de grande activité ou de munificence. Je lui dois d'être resté étranger à la rhétorique, à la poétique, à toute affectation d'élégance dans le style […] de m'être affranchi de tous les besoins du luxe.
En écrivant ainsi les exemples inspirants qu’il a tirés des rencontres importantes dans sa vie, Marc-Aurèle s’exhorte lui-même à suivre ces bons exemples, et indique les influences qu’il a subies et qui l’ont grandi. Pourrais-tu faire de même ?