Évaluation formative : Vérité et pouvoir

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Tu peux bien sûr t’aider de tous les supports du cours vus jusqu’à maintenant.

Synthèse – pour t’aider

Mais avant de te lancer, commençons par une petite synthèse des différents cours suivis jusque là :

Cours 1 ; « La vérité, c’est ce qui me rend plus puissant par rapport à mon ennemi »

Voir le « résumé-histoire ».

Cours 2 ; « La vérité, c’est ce qui avantage tous et non pas chacun »

Exemple du chômage. Certains chômeurs sont légitimes, d’autres non. Sur quel critère ? Ceux qui cherchent du travail et/ou ont un handicap sont considérés légitimes. Ceux qui ont l’intention de « profiter », de rester au chômage sans réellement chercher de travail, sont considérés comme illégitimes.

Pourquoi ? Plusieurs hypothèses avancées, dont la condamnation de la « fainéantise ». Dégoût face à l’image de l’homme en caleçon qui boit tranquillement son café en fin de matinée tout en touchant l’argent de ceux qui travaillent dur.

Pourquoi cette condamnation ? Les chômeurs volontaires ne participeraient pas à l’effort collectif : ils se comportent de manière égoïste : ils ne pensent qu’à eux. Pour faire un parallèle avec le cours 1 et l’histoire qui le résume, ils se comportent en maîtres (utilisent les autres pour vivre comme bon leur semble), ce qui dérange les autres qui contrôlent leurs envies.

Cours 3 ; « La vérité, c’est ce qui vient de la raison »

Le fait de ressentir les actions égoïstes comme « mauvaise » est un point globalement partagé par la population. Par exemple, tout le monde considérera mauvais de frapper un enfant pour le faire taire. C’est un « réflexe » de comportement : il n’y a pas besoin de réfléchir pour dire que c’est « mal ».

D’autres personnes fonctionnent autrement. Plutôt que de réagir directement négativement « par réflexe », ils vont penser aux raisons pour lesquelles il serait mal de faire telle ou telle chose. Par exemple, on pourrait se demander les raisons de frapper un enfant, pour voir si elles sont bonnes ou non. C’est la « raison », la capacité de l’homme à réfléchir, qui prend ici le dessus, plutôt que son « réflexe morale », plutôt émotionnel.

Le philosophie a tendance à mettre en avant la seconde manière de penser, à dire que seule la raison permet d’être « son propre maître », c’est-à-dire d’agir selon des principes « vrais ». Pourtant, à y regarder de plus près, les résultats de la réflexion ne sont peut-être pas si éloignés que ça de la morale, en tout cas pour ce qui concerne les actions « égoïstes » : dans les deux cas, on s’empêche d’agir si nos actions ont trop de conséquences négatives sur les autres. Peut-être que la distinction que la philosophie marque entre elle et le « sens commun », le « bon sens » de monsieur tout le monde, n’est pas si évident que cela… Certes, ces deux manières de penser sont très différentes, mais amènent-elles à agir vraiment différemment ?

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